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Peugeot « déçu » du manque de performance en qualifications
Les Peugeot 9X8 n’ont pas été en mesure d’accrocher le top 8 en qualifications et ne participeront pas à l’Hyperpole du Centenaire des 24 Heures du Mans. Une déception pour la firme au Lion dont les Hypercars ne s’élanceront qu’en 10e et 11e positions sur la grille, samedi…
« On est forcément un peu déçus parce qu’on aurait aimé avoir un peu plus de rythme, » concède Jean-Marc Finot, le patron de la compétition au sein du groupe Stellantis.
« Course après course, on se rapproche, mais on ne se rapproche pas encore à la vitesse à laquelle on voudrait. On va essentiellement travailler ce soir et demain sur le rythme de course. Sachant que le rythme, c’est une chose. On a aussi des aléas à gérer, qu’ils soient mécaniques ou climatiques. Ça va être un beau challenge. »
La Peugeot n°93 a terminé à 2,3 secondes de la référence, tandis que la n°94 en a terminé 2,6 secondes.
« Par rapport aux essais, ce qu’on avait regardé, on est sur l’ordre de grandeur de ce qu’on avait fait en essais parce qu’on avait fait des roulages à cette masse et puis avec ce niveau de carburant, » analyse Finot.
« Il peut y avoir quelques dixièmes ou une demi-seconde qui se baladent, mais c’est l’ordre de grandeur. C’est vrai que la concurrence va bien. »
De son côté, Loïc Duval, pilote de la n°94, ne cache pas non plus sa déception :
« Je suis peu frustré parce que ça pouvait faire un petit peu mieux. Mais je n’ai pas réussi car je n’ai jamais eu un deuxième tour clair. Ça, c’est frustrant, mais je pense que je n’allais même pas chercher la neuvième place. Je pouvais aller chercher Mikkel peut être. À titre personnel, il y a cette petite frustration parce que ce n’était pas une séance qualif facile. On a ce qu’on mérite. Je pense que la voiture est à sa place. On a fait ce qu’on a pu. »
Clairement déçu, le pilote tricolore ne compte pas non plus sur le rythme de course des 9X8…
« Je pense que les différences seront à peu près pareilles en temps en course. Maintenant, ça va peut-être se jouer un petit peu sur la dégradation. À nous d’essayer d’être les plus propres possible et puis dégrader les pneus le moins possible. Puis après, on verra au niveau de la course, au niveau de la fiabilité des uns, et des autres, ce qui peut se passer. Mais ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas en performance qu’on gagnera le Mans cette année, ça. »