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Un plateau motos à trois entrées !

Installé dans le Hall et la Galerie 2, le plateau motos 2025 s’articulera autour de trois univers majeurs : les microcars, la marque italienne Fantic Motor, et les motos historiques de circuit.

Ces espaces seront entourés d’une quinzaine de clubs fidèles, rejoints cette année par deux nouveaux venus : le CB 750 Honda Club et le Benelli Club de France.

Autre nouveauté : la vente de particulier à particulier gagne en autonomie, désormais organisée sur un espace dédié de 90 m² dans le Hall 2.




MICROCARS : L’ÂGE D’OR MINIATURE

Pensés pour concurrencer les motos et les automobiles, les microcars connaissent leur apogée après la Seconde Guerre mondiale, grâce à leur prix bien inférieur à celui d’une voiture classique.

Le terme apparaît pourtant dès 1896 avec Léon Bollée, qui commercialise un tricycle motorisé conçu par son frère Amédée.

Souvent équipés de moteurs de motos, ces microcars, légers et parfois vendus en kit, se multiplient en France grâce à Peugeot, Chausson, Velam, Vallée, Voisin ou Avolette.

Avec leurs silhouettes singulières, ils portent des surnoms évocateurs : le « petit pot de yaourt » ou encore « l’œuf de Pâques » pour la Velam Isetta.

Sur 400 m², les visiteurs pourront admirer une trentaine de modèles français, dont une rare Isetta Velam (avec porte frontale) et une Vespa 400, produite en France malgré ses origines italiennes.




FANTIC MOTOR : L’ESPRIT TOUT-TERRAIN

Marque italienne emblématique de l’enduro, du cross et du trial, Fantic Motor occupera le deuxième espace du plateau.

Avec le soutien du Club Fantic France, près de 25 machines des années 1970-1980 seront exposées, de 50 à 240 cm³.

Parmi elles, la légendaire Fantic 125 XMF, championne de France d’enduro 1981, fera le bonheur des amateurs de compétition.

 


MOTOS DE CIRCUIT : LA LÉGENDE DES GRANDS PRIX

Le troisième espace sera confié au club Spirit of Speed, qui présentera une trentaine de motos de circuit ayant brillé sur les Grands Prix et le Bol d’Or dans les années 1970.

De 50 cm³ à 1 000 cm³, ce plateau rendra hommage à la suprématie japonaise dans la discipline, avec une forte présence de Honda, Yamaha, Suzuki et Kawasaki.

Deux focus viendront enrichir cette exposition :

– le CB 750 Club, avec quinze Honda CB 750, véritables icônes des années 1970,

– et Mob Land, un espace original dédié aux cyclomoteurs populaires (Peugeot, Motobécane…), témoignant d’un engouement toujours intact pour ces deux-roues mythiques.

Entre le milieu des années 70 et les années 90, les passionnés de Formule 1 n’avaient d’yeux que pour les voitures « bleu de France » de Guy Ligier. Industriel au tempérament d’irréductible gaulois, il parvient pendant près de vingt ans à rivaliser avec les plus grands constructeurs.
Pilote éclectique (rallye, F2, F1, endurance), Guy Ligier commence à construire ses propres voitures dès 1970 : d’abord des sport-protos (JS1, JS2), puis, à partir de 1976, des Formules 1 produites sans interruption jusqu’en 1996.




La saga débute en 1969 avec la JS1, une GT de compétition, et prend toute son ampleur en 1977, lorsque Jacques Laffite remporte le Grand Prix de Suède au volant de la JS7. 
Entre 1977 et 1996, Ligier signe neuf victoires en F1, la dernière grâce à Olivier Panis à Monaco, avec la JS43.




 
UNE AVENTURE HUMAINE ET TECHNIQUE
Au-delà de leur célèbre livrée « bleu de France », toutes les Formule 1 Ligier portent les initiales JS, en hommage à Jo Schlesser, ami de Guy Ligier disparu en course en 1968.
Leur concepteur, l’ingénieur Michel Beaujon, sera présent sur Époqu’Auto pour évoquer cette formidable épopée, menée aux côtés d’un autre grand nom du sport automobile : Gérard Ducarouge.


UN PLATEAU EXCEPTIONNEL À DÉCOUVRIR
Passionné de sport automobile, fondateur d’OAK Racing et de Onroak Automotive, Jacques Nicolet a pris la suite de son ami Guy Ligier en 2012.
À la tête de Ligier Automotive, il entretient le souvenir des années F1 tout en prolongeant l’aventure avec des voitures de compétition hautes performances :
de la Formule 4 aux sport-prototypes LMP2, en passant par les GT.
Pour célébrer ces 55 années de légende, un plateau exceptionnel réunira les modèles les plus emblématiques de la marque, issus des réserves de Ligier Automotive (Jacques et Elsa Nicolet) et de collectionneurs privés.



MODÈLES EXPOSÉS – GALERIE 6
*Ligier JS9 – 1978
*Ligier JS11/15 – 1980
*Ligier JS17 – 1981 / 82
*Ligier JS27 – 1986 – Moteur Renault, dernières courses de Jacques Laffite
*Ligier JS33B – 1989
*Ligier JS F326 – 2025 – Première exposition publique
*Ligier JS P2 – 2014 / 2016 – Première LMP2 Ligier
*Ligier JS P3 – 2015 / 2020 Première LMP3 Ligier
*Ligier JS2 – 1975 – Version série, l’une des dernières produites

L’histoire d’Opel débute bien avant l’automobile. En 1862, Adam Opel fonde à Rüsselsheim une entreprise de machines à coudre, avant de se diversifier dans la fabrication de vélos et de motos. Ce n’est qu’en 1899, soit quatre ans après son décès, que la marque allemande fait ses premiers pas dans l’univers automobile.

Pour retracer cette riche épopée industrielle, le Club des 3A et l’Opel Classic Club de France présentent un plateau exceptionnel réunissant une vingtaine de modèles emblématiques produits entre les années 1930 et 1995. Certains, rares ou inédits en France, mettront en lumière la diversité d’un constructeur capable de lancer jusqu’à trois variantes d’un même modèle en une seule année.

 


UNE MARQUE SYNONYME DE FIABILITÉ

Sans chercher l’exubérance, Opel s’est toujours distinguée par sa robustesse et sa fiabilité, fidèles à sa devise : « Opel, der Zuverlässige » (Opel, la fiabilité).

De la Kadett compacte aux grandes berlines Kapitän et Diplomat à 6 ou 8 cylindres, la marque a su couvrir l’ensemble du marché automobile grand public.

 

OPEL ET LA COMPÉTITION

Présente au plus haut niveau dans les années 1970 et 1980, Opel a marqué le sport automobile. Jean Ragnotti y a fait ses débuts, tandis que la Manta est devenue une véritable icône.

La Manta B, qui fête cette année ses 50 ans, sera à l’honneur sur Époqu’Auto avec la Manta 400 Groupe B usine de 1982, une voiture mythique produite à seulement 17 exemplaires (dont 3 survivants aujourd’hui). Avec ses 260 ch et son palmarès prestigieux — Guy Fréquelin, Jimmy McRae, Ari Vatanen ou Walter Röhrl —, elle reste une légende du rallye.

À ses côtés, le public pourra découvrir la Manta B série limitée Fréquelin, version routière plus accessible.

 

UN PATRIMOINE INDUSTRIEL ET INSOLITE

Opel, c’est aussi une longue tradition de véhicules utilitaires. Le camion Blitz, produit de 1930 aux années 1970, était réputé pour sa légèreté et sa capacité impressionnante. Véritable symbole de l’industrie allemande, il sera présenté dans son état brut de “sortie de grange”, rouillé et chargé de symboles, au centre du plateau, dans une scénographie immersive.

Enfin, les visiteurs pourront admirer une pièce rare : la Limousine Opel Omega 6 portes, produite à seulement quelques dizaines d’exemplaires. Transformée par un carrossier américain spécialisé, cette version allongée pouvait accueillir jusqu’à huit passagers et servait autrefois au transport de VIP entre les grands hôtels parisiens et les aéroports.

 

MODÈLES EXPOSÉS – HALL 3

LES SPORTIVES

Manta 400 Groupe B usine ex Guy Fréquelin – 1981
Commodore A Steinmetz Répliqua – 1971
Kadett B Rallye
 

LES ROUTIÈRES

Manta B série limitée Fréquelin – 1984
Manta A – 1975
Limousine Oméga 6 portes
Camion Blitz ancêtre avant-guerre
P 1200 avant-guerre – 1930
Super 6 1937
GT – 1969
Corsa A Tropica – 1987
Kadett D GTE – 1983
Senator A 3.0 l
Monza GSE – 1986
Diplomat V8 – 1973
Kapitan – 1956
Corsa A – 1991
Calibra – 1994
Commodore A – 1968
Rekord Olympia – 1953